Fin avril, nous avons fait une troisième partie de FIEF en utilisant cette fois l'extension Teutonique en plus. Nous étions 4 : Minuit en vert, Nicolas en rose, Rylanor en noir et moi en blanc. Le combat commence.
Je pioche le même conseiller inutile que la dernière fois... Premier tour, les joueurs s'étendent sauf le rose (Nicolas), qui s'est pris une calamité sur la tronche. J'essaie de ne pas aller trop vite pour éviter de me prendre tout le monde sur la g... Comme j'ai pioché le trait "le saint", un de mes personnages peut prendre les reliques, alors je ne m'en prive pas.
Très vite, le vert s'étend, et le noir (Rylanor) aménage son territoire avec des moulins.
Il faut dire que le Minuit (le vert) utilise le voleur (conseiller fumé) pour me prendre une grosse partie de mon argent après que j'ai utilisé une carte pour augmenter la rentabilité de mes moulins. J'avais choisi de ne pas répartir équitablement mon argent dans chaque main, il a pioché la bonne. Ou la mauvaise, ça dépend du point de vue où l'on se place.
Minuit se construit deux armées de porc, et avance pour prendre les moulin du rose, et le territoire centrale que j'occupais avec une armée. François le furtif (mon personnage), se barre en lousdé avec un chevalier pour éviter de caner dès le troisième tour. Je perds ainsi 3 ou 4 chevaliers chèrement payés, un territoire (et la possibilité de détenir un fief) et une grosse partie de ma thune dans le même tour. C'est tendu.
Au tour suivant, le vert (Minuit) aménage une forteresse au cœur du territoire rose. Encore une fois, faute de fief, je choisis la voie de l'Eglise !! François devient évêque puis cardinal, et Philippe devient Teutonique. Et pendant ce temps, le joueur noir (Rylanor) se développe rapidement et tranquillement.
Deux joueurs sont franchement en tête, Minuit en vert et Rylanor en noir.
Pour augmenter mon faible score, je vise la papauté pour François, et j'acquière enfin mon premier fief lorsque je récupère le village pris par les verts mais qu'il a vite abandonné. Mais Rylanor devient Roi et organise un mariage avec Nicolas, le joueur rose. A deux, ils sont proches de la victoire puisqu'ils ont 3 points.
Pour contrer cela, Thierry le Loyal épouse une meuf chez les verts. Lui qui se destinait à une carrière ecclésiastique, c'est raté... François parvient enfin à être élu pape. Mais Minuit ne parvient pas à acheter le château qui lui permettra d'obtenir son deuxième fief. Nous sommes à 3/3 aux points de victoire.
Ma famille dans toute sa gloire.
Aux tours suivants c'est mouvement, les verts et les blancs se dirigent vers les terres des roses et des noirs. Mais j'e n'ai pas confiance en mon allié vert, sur mes arrières. Lui se prépare à attaquer le rose avec toute ses forces en espérant l'achever pour qu'il perde son point de victoire et il m'envoie des troupe pour que je passe en force sur le château noir.
Puis les combats s'engagent. Utilisant des cartes souterrains, nous tentons un coup de force sur le rose, lui prenant deux territoires mais nous échouons à faire tomber sa ville fortifiée (de peu).
Au tour suivant, nous pouvons enfin obtenir 4 points. Mais tout cela est vain, car de leur côté, roses et noirs peuvent parvenir à 4 points au prochain tour pour une victoire à 2 mais le joueur noir peut également passer à 3 points pour une victoire en solo. Heureux, je pioche la carte Assassinat, l'une des dernières du paquet événement.
Mais je ne peux assassiner le roi... Rylanor utilise son conseiller pour regarder mes cartes, et me vole l'assassinat. Sans remord, mais avec beaucoup de calculs, le roi tue sa femme plutôt que de faire assassiner le pape. La carte justice royale ne pouvant être utilisée sur le roi, il n'y a pas de représailles. La victoire solo l'emportant sur une victoire en alliance, Rylanor gagne la partie. Bien joué !
S'en suit un débat sur l'importance de l'aléatoire dans ce jeu... L'importance de la carte assassinat...
Moi ce que je retiens, c'est que nous n'allons plus jouer avec les conseillers qui sont franchement pourris et très déséquilibrés.
Pour ce qui est de la chance, les aléas de la vie, surtout au Moyen Age compte pour beaucoup dans la victoire ou la défaite. Et puis on la subit tous. Ce qui est gênant, c'est le mauvais départ lié à un mauvais temps ou pire une épidémie au premier tour, ou une carte cardinal piochée plutôt qu'un personnage.
Pour la carte assassinat, en enlevant le conseiller incriminé, personne ne peut l'avoir à coup sûr. On en peut donc pas compter sur elle pour gagner. De plus, si on l'obtient dès le début de la partie, le poids de son utilisation sera moindre. Et si l'on décide de la garder, elle nous fait perdre une carte parmi les 3 que l'on peut avoir. Donc, je ne la trouve pas si abusée que cela. Enfin, il y a toujours justice royale pour se venger.
Moi ce que je retiens, c'est que nous n'allons plus jouer avec les conseillers qui sont franchement pourris et très déséquilibrés.
Pour ce qui est de la chance, les aléas de la vie, surtout au Moyen Age compte pour beaucoup dans la victoire ou la défaite. Et puis on la subit tous. Ce qui est gênant, c'est le mauvais départ lié à un mauvais temps ou pire une épidémie au premier tour, ou une carte cardinal piochée plutôt qu'un personnage.
Pour la carte assassinat, en enlevant le conseiller incriminé, personne ne peut l'avoir à coup sûr. On en peut donc pas compter sur elle pour gagner. De plus, si on l'obtient dès le début de la partie, le poids de son utilisation sera moindre. Et si l'on décide de la garder, elle nous fait perdre une carte parmi les 3 que l'on peut avoir. Donc, je ne la trouve pas si abusée que cela. Enfin, il y a toujours justice royale pour se venger.
Pour ce qui est de l'équilibre des troupes, les archers sont très forts, et chacun peut les utiliser au max de ses capacités. Ils sont indispensables mais ils ne sont que 3 par armée. Alors que les bombardes n'ont que peu d'intérêt. Là encore, il suffit de ne pas les prendre.
Un très bon jeu de civilisation, je trouve. Il n'est pas sans défaut mais il est rapide et on rigole bien. Et la prochaine fois, nous jouerons avec toutes les extensions, et à 5.
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