IENANDA

987 M41
La IVième Armée est envoyée sur la lune pénitencier de Iénanda pour mettre fin à la rébellion ouverte, suite aux désordres financiers liés à la crise de 86. Le conflit s’éternisa sur plusieurs années et très vite, la Ière Armée entière est emmenée au fur et à mesure sur la lune où elle combat dans la région de Nauemberg.

992 M41
Des éléments de la première division du 1ier corps de la Iière armée prennent la citadelle d’Akre qui résistait encore dans la région d’Eyloo. La guerre est terminée.

Iénanda est une des deux lunes de la géante gazeuse Iéra. Elle est le seul lieu disposant d’une atmosphère vivable dans le système. Elle se situe dans le Segmentus Pacificus, dans le Secteur Catarocte, Sous-Secteur Tolon, dans la région de l’espace nommée le Voile de Von Hormann.

Depuis plusieurs centaines d’années, elle fait office de pénitencier. C’est la Guilde Industrielle Interplanétaire Dyra de Réomunda (GYDR) qui la première a découvert des gisements de pétrole sur la planète et qui a organisé le transfert de prisonniers pour son exploitation. Les pires racailles de Réomunda y étaient installées.

L’atmosphère de la planète est vivable. L’ensemble de la lune est généralement sec et aride. C’est ici que se trouvent les gisements de pétrole et s’est pourquoi ces zones sont habitées. La végétation est éparse. La population s’est organisé en petits villages éloignés qui produisent leur propre nourriture. Certains villages sont fortifiés car ils contiennent un fort de Dyra. En effet, la guilde assure sa main mise sur la population par le biais de ses forces armées. De fait, les descendants des anciens prisonniers sont aujourd’hui les serfs de la guilde. Tout déplacement est interdit. Les ¾ de la production réquisitionnés par la guilde.

En 986M41, une révolte importante éclata sur la lune de Iénanda. En quelques jours, les forces armées de la GYDR furent réduites à néant.

L’organisation de la révolte fut revendiquée par les Francs-Tireurs du Commandant Marko qui acheminèrent les armes et entraînèrent les serfs pendant 5 ans avant le soulèvement. Leurs revendications, la fin du servage et l’autonomie de la lune. La révolte produisit la ruine de la GYDR et la lune prit son autonomie. Les dirigeants des firmes et guildes du Sous-Secteur Tolon influencèrent rapidement les dirigeants politiques des planètes de l’Imperium. Très vite Gripale voulue envoyer des forces. Puis Réomunda. Pour garantir sa suprématie sur le secteur, Tolon fit de même.


Les Iénandais ne sont pas des soldats de métier. Ce sont des anciens serfs révoltés par leur condition d’esclave, organisés et soutenus par les Francs-Tireurs du Commandant Marko. De fait, leur équipement lourd provient du stock de matériel vieillissant de la GYDR et est souvent très vétuste. Ils utilisent des fusils impériaux acheminés secrètement et dont on ne connait pas l’origine. Ils utilisent la technique de la guérilla, ils maîtrisent le terrain et ont l’aval de la population qui les soutient.

Leurs armées se composent d’infanterie légère discrète organisée comme la Garde Impériale. Les escouades d’infanterie sont épaulées par des escouades d’assaut souvent prête à tous les sacrifices, et des escouades d’appui. Les quelques chars qu’ils s’adjoignent sont anciens, quelques vieux Malcador, parfois des Leman Russ. Ils utilisent régulièrement des véhicules type Hellhound ou Banewolf. Enfin, les vétérans des Francs-Tireurs sont souvent transportés dans des véhicules civils variés, armés de type Chimère.

Nous n’avons que très peu d’information sur le Commandant Marko et ses Francs-Tireurs. C’est un groupe d’activistes révolutionnaires qui met à mal les fondements de l’Imperium dans le Sous-Secteur Tolon depuis quelques siècles. Certains prétendent qu’ils sont la cause de la chute politique et économique de Gripale, dont ils sont originaires. Il semble que leurs actions ne soient dictées que par un profond sentiment de justice. Ils sont aimés par le peuple qui les voit comme leurs sauveurs. Plusieurs inquisiteurs des Ordos Cataroctéens ont tenté de réduire à néant ce mouvement révolutionnaire mais tous semblent avoir échoués.