Au treizième jour de Secundus commença le bombardement de Terra… Une fois les défenses solaires neutralisées par la force dévastatrice de l'armada des félons et la puissance du Warp, Horus lance pour de bon l'assaut contre le Monde-trône. Après un pilonnage orbital d'envergure, une immense guerre terrestre commence hors du Palais et chaque pouce de terrain se paie par des milliards de vies. La ligne de front est un cauchemar où l'air lui-même n'est que sang et poison. Sous l'afflux de chair à canon, les redoutes extérieures ne pourront tenir longtemps, même avec le renfort des primarques loyalistes, car Horus dispose de ses propres généraux… Entre les armes pestiférées de Mortarion et la fureur d'Angron, les défenseurs partent perdants.
Ce roman de Guy Haley est le deuxième de la série.
Cette fois, la masse des hérétiques et mutants aux service d'Horus se jette sur les défenses extérieures du palais. Le livre est bien écrit, l'ambiance bien retranscrite mais le livre n'est pas transcendant. La faute à l'intrigue qui est plutôt plate. C'est un siège, et rien de plus. 3 mois de siège entre l'atterrissage des renégats qui jettent des masses de trouffions pour attaquer les défenses extérieures du palais. D'ailleurs, on ne nous parle plus du tout de ce qu'il se passe sur Terra ou dans l'espace loin du palais. Dommage ! Pas de retournement de situation, tout roule comme sur des roulettes pour les hérétiques alors que les impériaux se contentent de défendre. Ici, pas de grosse révélation à part qu'Abaddon aurait "une destinée". On suit plusieurs personnages, du trouffion aux primarques et si pour les premiers c'est toujours très sympa, certains Primarques semblent juste être des quiches, de gros clichés qui auraient bien eu besoin d'un psy...
Mention spéciale à Angron qui est intenable et incapable de suivre un plan, comme l'ensemble de sa légion, Karn excepté. On se croirait dans l'épisode de Kaamelott dans lequel le traducteur Laurent Deutsch nous parle des Burgondes... et au Khan qui est classe, mais visiblement plus teubé qu'un caniche. En règle général, c'est bien ça le problème. L'auteur n'a aucune connaissance stratégique. Il aurait pourtant suffit de lire des études sur des sièges historiques. De plus, on a aucune carte, et je pense que les auteurs non plus.
Malgré tout, le livre se lit facilement, et on ne s'ennuie pas même si avec le recul, on se dit que BL a l'air d'avoir envie d'étirer au maximum la série.
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